Le jardin nourricier de l'UNESCO

Un jardin potager au sein de l'UNESCO

Le 28 septembre 2021, nous avons eu le plaisir d'inaugurer le Jardin potager de l'UNESCO, dessiné par Louis Albert de Broglie d’après la philosophie de Deyrolle et à l’initiative de la CNFU et particulièrement de Sonia Bahri, conseillère du Président, ce jardin potager prenant la forme de la double hélice de l’ADN a été mis en place avec Mugo.

 

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UNESCO DEYROLLE

« Un message universel dont le symbole de la biodiversité et du développement durable porte l'enjeu des micro jardins potagers de ville pour une meilleure santé des citoyens. »

Louis Albert de Broglie

 

Ce potager biologique exprime le triptyque Nature Art Education, trois piliers essentiels à la construction de territoires autonomes et résilients, favorisant l’expérience de l’observation et donc des sens, de l’attention au monde, au spectacle de la nature, constituant aussi une démarche scientifique primordiale à la compréhension de ce monde du vivant et du besoin de le préserver pour mieux le transmettre.

Par ce jardin nourricier au sein de l'UNESCO, la nature est ramenée de l’abstrait au concret, prônant l’urgence de cultiver son jardin afin d’aider un monde où les populations seront apaisées par le simple bonheur de redécouvrir les pratiques ancestrales.

Le symbole d’un jardin nourricier résonne universellement parce qu’il exprime tant de valeurs : celles de nos racines, du sens de cette terre généreuse, de notre patrimoine matériel et immatériel, de cette mémoire des cultures passées, de la joie d’un banquet à l’art de vivre des peuples autour de leur savoir-faire.

Le potager – dont la racine ‘potage’ n’est autre que la simplicité d’un repas fait de légumes, d’herbes condimentaires et aromatiques, mais aussi de tous types de fruits, d’épices – constitue un appel à cultiver la diversité végétale, celle des semences, et donc des territoires, celle des traditions culinaires, des cuisines familiales et donc de l’humanité qui se rencontre autour d’un bon repas pour échanger, partager leur fierté d’être les héritiers de différents savoirs. La science de l’observation du vivant nous enseigne l’immense richesse des variétés cultivées depuis la nuit des temps et donc la responsabilité des hommes à préserver ce patrimoine universel que sont les semences identitaires de leur habitat.